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Bienvenue dans mon blog sur la restauration collective.
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L’actualité n’aura échappé à personne…quoi que, qui peut dire quels changements ont été apportés et ce qu’ont obtenu réellement les agriculteurs ?
Nous voilà revenus dans le combien vanté « monde d’après » où les citoyens ont applaudi les agriculteurs (comme les soignants à l’époque), mais faut-il rappeler qu’une des propositions de changement est…une loi sur les troubles du voisinage.
Nous retrouvons également la prise de conscience sur l’importance de bien consommer mieux vivre, auprès de nos commerces de proximité à sauver, mais là encore, une des propositions est la promotion massive de l’étiquetage de l’origine des produits…déjà obligatoire sur les fruits, légumes et viandes fraîches.
Alors ? On change quoi ?
Ah…on renforce les obligations de la loi Egalim qui sont sensées assainir les relations commerciales avec l’industrie et la distribution sur la base des coûts de revient agricoles.
Je n’ai pas l’habitude de parler de ce que je ne connais pas et mon domaine à moi, c’est la restauration collective et mon credo à moi, c’est l’achat…et on change quoi ?
RIEN.
La loi Egalim est une loi Française qui s’applique en France, et l’achat en restauration collective est fait…à l’international pour la plupart (massification des achats dans un souci d’économie parait-il).
L’économie générale est mondiale, et les accords (signés) permettent déjà un libre échange entre l’Europe et les pays d’Amérique. Oui, le Mercosur n’a pas (encore) été ratifié, mais le CETA, oui.
Et l’économie et Europe est encadrée par…d’autres accords, tels, la PAC (qui considère le subventionnement de la conversion en bio à compter de la deuxième année, et qui concerne les demandes de conversions faites en 2023), qui, rappelons le est signé jusqu’à 2027.
Pour finir, la loi Egalim s’impose à la restauration collective scolaire et publique, dont l’achat est encadré par le code de la commande publique Européen, qui interdit tout avantage donné à l’origine des produits.
Par contre il n’y a pas un mot dans le sens des Plans Alimentaires de territoires ou de l‘équipe de France des cantines…sensés permettre une facilitation d’un approvisionnement local, de la lutte contre le gaspillage (source d’économie)
En conclusion, une nouvelle fois, le monde d’après n’existe pas, il n’a jamais existé et on se contente de défaire ce que l’on a fait…pour mieux le refaire.
Personnellement je continue de croire en la restauration collective une des clé d’une politique sociale et alimentaire forte, un facilitateur de biodiversité et d’économie globale et surtout, j’ai des idées et des solutions pour le permettre.